Textes
J’vais pas mentir, dans ma passion - y a d’l’autodestruction
Trop pleine ma vie du sentiment de M’ETRE FAIT piétiner
Tout en silence et sans me rendre compte de l’instant
Ça me fait du bien de choisir quand et comment
Et de sentir
Et de savoir ta fierté
de me voir - glorieux déchet
J’vais pas mentir parfois j’me sens minable et négligeable
Mais dans cette posture jamais jme sens - insignifiant
Et j’ai moins l’impression d’étouffer quand j’hoquette sous ta paume qu’à penser à tous mes echecs accumilés
Et je suis là, présent et affirmé
Sans decision à prendre où à louper.
C’est a toi de les prendre - et de me prendre.
18/12/2024
Couleur : saveur pour surface ; souvent vendue en tube
16/04/2024
12/01/2024
J’ai envie de fondre entre tes bras et me laisser modeler entre tes doigts.
05/04/2024
Enfant, j’adorais les lamiers pourpres ou blancs et leurs fleurs sucrées En grandissant, j’ai apprécié l’ortie, son goùt, ses dons, et son piquant aussi. A 18 ans alors, j’ai pris son nom. Car moi aussi, les marges sont ma maison. J’ai mes aiguilles pour d’abord dissuader. Mais passant outre, on peut m’apprivoiser. J’aime nourrir, écouter et soigner. J’aime, discrètement, vos routes accompagner. Je veux être partout mais rarement remarqué-e. M’épanouir partout où je prends mon pied. Je veux pousser dans les terres amères, les transformer pour nourrir mes pairs.
15/01/2024
Je ne veux plus construire de châteaux de sables sur lesquels on s’éreinte puis qu’on délaisse au vague ne gardant pour seule trace qu’un trouble souvenir, un caillou, une coque, une photographie
- et des graines de verre pour les mois à venir
Je veux prendre le temps, faire grandir un jardin. Devant le temps qui passe m’émerveiller chaque matin, voir éclore les graines, forcir les troncs et s’éteindre les pétales d’une grandiose forêt être le facteur cheval.
Je ne veux plus me contenter de moments passer ; je veux entretenir un écrin pour les embrasser ; accueillir sous mon toit comme on m’a accueilli ; et transmettre les voix que mes mères m’ont transmis.
12/04/2020
My past selves died and left me behind them
I wish to vanish as they did
I feel alone, cold and fragile
When all the things i did, all the people i knew, all the places i went are strangers to me
Please kill my mind and keep my body
Sublimate it and keep my nerves sharp
My senses are all i know now
I want them to fill the whole word
Touch my skin it’s made of the rocks of the walls of the homes i once knew
Pull my hair they’re charged with the songs and the music the air carried to me
Fill my mouth it’s full of the kisses and the words that never left
Kill my mind and keep my body
May it be the art i wished to be
May it be the art i wished to make
May it be the art i’m meant to be
10/01/2024
Je remontait par la grand rue
Qui a finalement peu changé
Elle est toujours telle qu’elle fut
Seul des enseignes ont changé
Les gens qui passent sont familiers
Des figurants d’une autre vie
Et si leur visages ont changé
Que dire du mien, j’ai tant grandi
07/03/2024
Terre. En mon sein je porte des foyers, des grottes et terriers, pour tous les troglodytes. Petits ou grand cherchent en moi l’abri, le frais ou la chaleur, l’eau nécessaire ou la protection des pluies. J’ai bercé par milliers les larves et lapereaux.Oursons, humains ou lions des cavernes ont vu le jour en moi. J’ai nourri de ma chair chaque petite pousse qui nourris à son tour chaque petite bouche. Quand l’homme a commencé à bâtir ses abris, j’ai donné tout encore mes pierres et mes rochers. J’ai donné le charbon pour chauffer son logis et même le salpêtre pour armer son fusil. Terre, je porte en moi tous mes enfants défunts. Qu’ils soient portés en tombe ou lentement dégradés, tous leurs corps me reviennent et redeviennent miens. Ils deviennent à leur tour humus ou calcaire, des parties de moi même prêtes à offrir encore. Je reprends pour donner, c’est tout ce que je sais faire. Je ne saurais me contenter de n’être que le décors. Je suis pourtant grandiose dans ma diversité. Mes falaises d’albâtre, mes déserts au sable rouge. Je change à mon rythme que peu peuvent contempler, on ne vois de mes mouvements que les plis de mon dos. On devine que je bouge au fissures que je porte, aux orgues que j’arbore et à mes côtes flottantes. Sur ce bout d’univers auquel mon nom fut donné, de nombreuses espèces ont parcouru mon corps, ont goûté à mes fruits et longtemps prospéré. Et quand leur heure venue elles ont rejoins ma masse, anonymes et mêlées à des centaines d’autres, j’étais là pour les voir et le serait encore pour des milliers d’années et milliards à venir.
11/05/2024
Roue : elle tourne en rond pour nous mener ailleurs
30/03/2024
J’vais pas mentir, dans ma passion - y a d’l’autodestruction
Trop pleine ma vie du sentiment de M’ETRE FAIT piétiner
Tout en silence et sans me rendre compte de l’instant
Ça me fait du bien de choisir quand et comment
Et de sentir
Et de savoir ta fierté
de me voir - glorieux déchet
J’vais pas mentir parfois j’me sens minable et négligeable
Mais dans cette posture jamais jme sens - insignifiant
Et j’ai moins l’impression d’étouffer quand j’hoquette sous ta paume qu’à penser à tous mes echecs accumilés
Et je suis là, présent et affirmé
Sans decision à prendre où à louper.
C’est a toi de les prendre - et de me prendre.
18/12/2024
Couleur : saveur pour surface ; souvent vendue en tube
16/04/2024
Roue : elle tourne en rond pour nous mener ailleurs
30/03/2024
Terre. En mon sein je porte des foyers, des grottes et terriers, pour tous les troglodytes. Petits ou grand cherchent en moi l’abri, le frais ou la chaleur, l’eau nécessaire ou la protection des pluies. J’ai bercé par milliers les larves et lapereaux.Oursons, humains ou lions des cavernes ont vu le jour en moi. J’ai nourri de ma chair chaque petite pousse qui nourris à son tour chaque petite bouche. Quand l’homme a commencé à bâtir ses abris, j’ai donné tout encore mes pierres et mes rochers. J’ai donné le charbon pour chauffer son logis et même le salpêtre pour armer son fusil. Terre, je porte en moi tous mes enfants défunts. Qu’ils soient portés en tombe ou lentement dégradés, tous leurs corps me reviennent et redeviennent miens. Ils deviennent à leur tour humus ou calcaire, des parties de moi même prêtes à offrir encore. Je reprends pour donner, c’est tout ce que je sais faire. Je ne saurais me contenter de n’être que le décors. Je suis pourtant grandiose dans ma diversité. Mes falaises d’albâtre, mes déserts au sable rouge. Je change à mon rythme que peu peuvent contempler, on ne vois de mes mouvements que les plis de mon dos. On devine que je bouge au fissures que je porte, aux orgues que j’arbore et à mes côtes flottantes. Sur ce bout d’univers auquel mon nom fut donné, de nombreuses espèces ont parcouru mon corps, ont goûté à mes fruits et longtemps prospéré. Et quand leur heure venue elles ont rejoins ma masse, anonymes et mêlées à des centaines d’autres, j’étais là pour les voir et le serait encore pour des milliers d’années et milliards à venir.
11/05/2024
12/01/2024
Je remontait par la grand rue
Qui a finalement peu changé
Elle est toujours telle qu’elle fut
Seul des enseignes ont changé
Les gens qui passent sont familiers
Des figurants d’une autre vie
Et si leur visages ont changé
Que dire du mien, j’ai tant grandi
07/03/2024
J’ai envie de fondre entre tes bras et me laisser modeler entre tes doigts.
05/04/2024
My past selves died and left me behind them
I wish to vanish as they did
I feel alone, cold and fragile
When all the things i did, all the people i knew, all the places i went are strangers to me
Please kill my mind and keep my body
Sublimate it and keep my nerves sharp
My senses are all i know now
I want them to fill the whole word
Touch my skin it’s made of the rocks of the walls of the homes i once knew
Pull my hair they’re charged with the songs and the music the air carried to me
Fill my mouth it’s full of the kisses and the words that never left
Kill my mind and keep my body
May it be the art i wished to be
May it be the art i wished to make
May it be the art i’m meant to be
10/01/2024
Enfant, j’adorais les lamiers pourpres ou blancs et leurs fleurs sucrées En grandissant, j’ai apprécié l’ortie, son goùt, ses dons, et son piquant aussi. A 18 ans alors, j’ai pris son nom. Car moi aussi, les marges sont ma maison. J’ai mes aiguilles pour d’abord dissuader. Mais passant outre, on peut m’apprivoiser. J’aime nourrir, écouter et soigner. J’aime, discrètement, vos routes accompagner. Je veux être partout mais rarement remarqué-e. M’épanouir partout où je prends mon pied. Je veux pousser dans les terres amères, les transformer pour nourrir mes pairs.
15/01/2024
Je ne veux plus construire de châteaux de sables sur lesquels on s’éreinte puis qu’on délaisse au vague ne gardant pour seule trace qu’un trouble souvenir, un caillou, une coque, une photographie
- et des graines de verre pour les mois à venir
Je veux prendre le temps, faire grandir un jardin. Devant le temps qui passe m’émerveiller chaque matin, voir éclore les graines, forcir les troncs et s’éteindre les pétales d’une grandiose forêt être le facteur cheval.
Je ne veux plus me contenter de moments passer ; je veux entretenir un écrin pour les embrasser ; accueillir sous mon toit comme on m’a accueilli ; et transmettre les voix que mes mères m’ont transmis.
12/04/2020